Comment être affilié à la MSA ?

Qu’est-ce qu’une contribution solidaire ?

Une contribution solidaire est un opérateur qui n’est pas lié au MSA parce que son activité est insuffisante pour justifier une telle affiliation. Toutefois, cet opérateur doit verser plusieurs cotisations au MSA sans bénéficier de droits à pension ou d’assurance maladie.

En bref, quiconque produit sur des terres dont la superficie est trop petite pour être considéré comme un agriculteur est alors considéré comme une contribution de solidarité. C’est un statut qui intéresse les personnes ayant de petites installations agricoles. Certains utilisent ce statut temporairement et attendent de s’établir progressivement en tant qu’agriculteurs. Les personnes touchées sont les personnes dont la surface utile est inférieure à une zone minimale de soumission (SMA) propre à un ministère, mais égale ou supérieure à ¼ de la même ZMS. La surface de soumission minimale est Finition de surface qui peut varier selon le département, mais également selon le type d’utilisation. Il s’agit d’un décret préfectoral qui établit cette SMA pour chaque région naturelle du département et pour chaque type de culture (sauf la production aérienne).

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Toute personne qui se consacre à l’agriculture pendant une période d’au moins 150 heures et moins de 1200 heures par an est considérée comme une contribution de solidarité. Cela s’applique également si le revenu de cette personne pour cette activité agricole est inférieur à 800 SMIC horaire (soit 8120€ en 2020).

Seule une personne physique qui dirige une ferme ou une entreprise agricole individuellement peut être considérée comme une contribution de solidarité soumise à une exploitation génératrice de revenus professionnels.

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Les contributeurs doivent payer la contribution de solidarité, les contributions à la formation professionnelle, le CGS/CRD et, le cas échéant, le personnel d’ATEXA conformément à Article L. 731-23 du code de la pêche rurale et de la pêche maritime. Les contributions provenant des contributions de solidarité représentent près de 16 % de leur revenu agricole.

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© iStock Calculer le montant des cotisations sociales et des cotisations

Depuis le début de 2013, toutes les cotisations sociales et les cotisations ont été calculées en fonction de la période d’engagement du cotisant.

La contribution de solidarité est basée sur les revenus professionnels du contributeur de l’année précédente. Pour la première année, le montant est basé sur une base d’installation forfaitaire, ce qui équivaut à 100 SMIC. Cette base est régulée dès que le revenu réel du contributeur est connu. Si le cotisant ne fournit pas ses revenus professionnels, les cotisations sociales applicables sont alors majorées de 10 %.

Le CSG et le CRDS sont basés sur les revenus professionnels de l’année précédente plus la contribution de solidarité de l’année précédente.

Il est possible de verser une contribution pour la formation professionnelle continue pour le compte de VIVEA et d’AGEFOS-PME . Cela donne au contributeur le droit à une formation professionnelle, toujours sous certaines conditions.

En ce qui concerne la contribution Atexa , les contributeurs y sont liés sous certaines conditions. Il s’agit d’une assurance contre les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Le montant de la contribution Atexa est fixe.

Une contribution FMSE peut être payée par les contributeurs sous la forme d’une redevance annuelle. Si nécessaire, une contribution supplémentaire aux départements (en particulier les fruits et légumes) et pour laquelle les montants sont également fixés.

Le paiement de la contribution de solidarité est obligatoire une fois par an dans les conditions suivantes :

  • SMA ;
  • critère du temps de travail (il s’agit également le cas où le cotisant reçoit des prestations d’un système de protection sociale) ;
  • pour une activité professionnelle ;
  • en tant que titulaire de droits.

Étant donné que le contributeur de solidarité ne contribue pas à l’assurance maladie, à l’assurance vieillesse ou aux allocations familiales, il doit souscrire une assurance sociale supplémentaire, ne serait-ce que pour cause de maladie. Cela lui est possible, par exemple, en utilisant la couverture de son conjoint ou en conservant la couverture associée à son emploi précédent s’il le peut. Il a également droit à des soins médicaux universels ou CMU.

Si le contributeur bénéficie du supplément de solidarité (c.-à-d. CSS), il est alors dispensé du paiement de la contribution de solidarité. Si le contributeur solidaire bénéficie de l’UMC, il en est également exempté. Tout cela est fait conformément à l’article D. 731-47 du code rural : Les bénéficiaires d’une assurance maladie générale complémentaire sont donc exemptés du paiement de la contribution de solidarité. Cependant, ils doivent contribuer à l’assurance Atexa pour tous leurs accidents du travail et au Vivea Education Fund afin de pouvoir accéder au financement de la formation professionnelle.

© iStock Qu’en est-il de la réforme de 2014 ?

La future loi du 13 octobre 2014 sur l’agriculture, l’alimentation et la sylviculture (Laaaf) et ses différentes réglementations d’application ont permis à certains contributeurs de solidarité d’adhérer à la MSA.

Les contraintes de surface (SMA) et le temps de travail minimum (qui devrait être de 1200 heures) restent en place, mais cela les rend plus flexibles. En fait, le SMA comprend les activités de transformation, d’emballage, de marketing et d’hébergement rural.

Tous les agriculteurs dont les revenus atteignent au moins 800 fois (au cours de l’année) du SMIC horaire sont éligibles à Connecté MSA. Pour déterminer ce seuil de revenu, il faut tenir compte du dernier avantage fiscal connu.

En 2015, les contributeurs de solidarité ont reçu un questionnaire pour vérifier leurs droits. De cette façon, ceux qui voient la possibilité d’adhérer grâce à la réforme paient davantage de contributions. En retour, ils peuvent réclamer des droits à pension tels que des trimestres ou des points supplémentaires et des réclamations d’assurance maladie.

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